19 novembre 2022

Aïe Aïe Aïe : "L'embouteillage est aussi un peu de temps pour soi"

Le journal belge "Le Vif" parle souvent de mobilité. En Belgique la voiture de fonction est appelée "Voiture-Salaire" (j'aime beaucoup cette dénomination). Et la voiture-salaire fait débat. 

Les Belges ne veulent pas y renoncer. Trois experts expliquent pourquoi il serait pourtant préférable de s'y résoudre. Ils estiment également qu'instaurer davantage de télétravail n'est pas une solution.

Plus la personne interrogée est jeune, moins elle se tourne vers le gouvernement pour résoudre ses problèmes de mobilité. C'est ce que montre notre enquête auprès des Belges âgés de 25 à 65 ans à l'occasion des Trends Impact Awards. Les générations plus âgées veulent investir davantage dans les transports publics tandis que les plus jeunes se tournent davantage vers les employeurs.

Dans cet article vous trouverez l'analyse de la charge financière employeur / employé, et la difficulté de mettre en place un taxe ou un péage urbain.

Un point étonnant de cet article est qu'il y a aussi un groupe qui ne rechigne pas du tout à se retrouver dans les embouteillages. "Un quart des personnes interrogées dans le cadre de l'enquête sont presque toujours dans les embouteillages, explique Kris Peeters. Ce sont des gens qui l'ont choisi et qui n'ont aucun problème avec ça." 

https://trends.levif.be/economie/entreprises/l-embouteillage-est-aussi-un-peu-de-temps-pour-soi/article-news-1605457.html?cookie_check=1668681310

Et dans un autre article, le journal Le Vif s'interroge sur la part modale pour les déplacements domicile-travail. 

Ici ce qui me frappe c'est la distinction voiture / voiture salaire par genre. Les hommes ont beaucoup plus de voitures de fonction, et le % total reste le même (71 - 72%)

https://trends.levif.be/economie/politique-economique/enquete-mobilite-en-belgique-la-voiture-reste-reine/article-normal-1605471.html

 

17 novembre 2022

La data du moment

L'agence d'urbanisme d'agglomérations de Moselle (Metz) publie à sa une un chiffre intéressant tiré de l'enquête qu'elle a mené sur les pratiques et perspectives du vélo avec le syndicat mixte de l’agglomération Messine.

72% des habitants sont à moins de 20min à vélo d'une gare :

L’articulation des réseaux autour des gares est un enjeu majeur pour favoriser la pratique cyclable et l’intermodalité, notamment à l'intérieur de l'agglo, où une part importante de la population se situe à proximité d’une gare. C'est une des perspectives mises en lumière par leurs 4 publications dédiées au développement du vélo.

https://www.aguram.org/aguram/

 

15 novembre 2022

Observatoire de la mobilité 2022 de l'UTP

J'avais commencé à l'évoquer ici. L'UTP a publié début octobre son observatoire de la mobilité qui permet de connaître la fréquentation des transports en commun, et les modes de transport privilégiés par les français. 

Les résultats sont issus d’un sondage réalisé par l’IFOP auprès d’un échantillon de 1 501 personnes représentative.

Parmi les questions, 2 réponses attirent particulièrement mon attention : 

  1. Utilisez-vous régulièrement les transports publics ?
    Avant la crise sanitaire, la part des Français déclarant se déplacer "régulièrement" en transports publics augmentait chaque année jusqu’à atteindre 73% en 2019. En 2021, 53% des français déclaraient utiliser les transports publics ; aujourd’hui, ils sont 59%. Et donc 41% de français n’utilisent jamais les transports publics. 


  2. Pour quelles raisons se déplace t-on en transports publics?
    La praticité est de loin l’argument n°1 mis en avant par les voyageurs.



 

Vous pouvez découvrir le dossier complet ici.

11 novembre 2022

Un hackathon pour concevoir le "titre de transport de demain" et promouvoir les applications MaaS à l'échelle nationale

M. Clément Beaune, ministre chargé des transports, a conclu les « Rencontres nationales de l’Observatoire de la Mobilité par Association de Services » au cours duquel il a annoncé le lancement d’une stratégie nationale pour le déploiement des applications MaaS en France qui visent à faciliter l'accès aux services de transport du quotidien. 

  

La « Mobilité par Association de Services » ou « Mobility as a Service » (MaaS) joue un rôle clé dans les enjeux de transition écologique et de cohésion des territoires en matière de mobilité. Les applications MaaS regroupent les services numériques qui combinent l’information sur les déplacements et la possibilité de réserver, acheter ou payer des solutions de mobilités tel que les transports collectifs, mais aussi les vélos en libre-service, des services d’auto-partage ou encore du stationnement. Pour les usagers, ces applications permettent de choisir, de façon simple, le service de transport le plus adapté à leur trajet et d’acheter le titre de transport correspondant.

Trois ans après la publication de la Loi d’Orientation des Mobilités qui a permis de donner un cadre à ces applications, Clément Beaune souhaite qu’une concertation soit organisée pour définir la stratégie de déploiement des solutions MaaS en France. L’objectif est d’identifier les freins actuels qu’ils soient réglementaires, économiques ou techniques et ainsi d’aboutir au premier trimestre 2023 à un diagnostic et une feuille de route claire pour accélérer le développement de l’innovation en la matière.

Afin de trouver des solutions concrètes à court terme un hackathon pour concevoir le « titre de transport de demain » se tiendra lors du forum de l’Agence de l’Innovation pour les Transports, à la Cité des Sciences et de l’Industrie, le 7 et 8 février prochain. Ce hackathon permettra d’envisager des solutions pour déployer des innovations de billettique des transports du quotidien.


LES DEPLACEMENTS DANS LES GRANDES VILLES FRANÇAISES : RESULTATS ET FACTEURS DE REUSSITE

Après avoir publié en octobre 2019 un rapport (de 325 pages) sur les déplacements dans les villes moyennes, l'ADETEC a publié cette fois un rapport sur les déplacements dans les grandes villes françaises.
Et dès la page de garde la couleur est données ; 

Cette étude permet de connaître de manière détaillée les parts modales le partage de l’espace dans les grandes villes.

Les 47 grandes villes concernées par l’étude sont des pôles urbains de plus de130 000 habitants, situées en France métropolitaine et disposant d’une enquête mobilité certifiée Cerema.

Pour expliquer les écarts de parts modales, l’étude met en évidence de nombreux facteurs (urbanisme, organisation du stationnement automobile, niveau d’offre des transports collectifs, Politique cyclable ... ).  

La part modale de la voiture a tendance à diminuer quand la population croît. 

Lyon, Strasbourg, Grenoble, Rennes, Tours obtiennent de meilleurs résultats que
leurs homologues de taille comparable.

Et pourtant les zooms sur Rennes et Tours montrent qu’il reste encore une grande marge de progression, notamment pour la marche et le vélo.


https://www.fnaut.fr/uploads/2022/11/Les-de%CC%81placements-dans-les-grandes-villes-franc%CC%A7aises-re%CC%81sultats-et-facteurs-de-re%CC%81ussite-rapport-ADETEC.pdf