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18 mars 2023

ENQUETE NATIONALE SUR L'UTILISATION DU VELO PUBLIC

 L’Association des Acteurs du Vélo Public (AAVP), avec le soutien de l’ADEME, lance une enquête nationale sur l’utilisation des vélos en location proposés par les collectivités : libre-service, free-floating, courte durée, moyenne et longue durée. L’objectif est de réaliser le premier Rapport du Vélo Public en France, et d’accompagner les collectivités et les opérateurs à proposer des services plus adaptés et de meilleure qualité.

Le questionnaire s’adresse à tous les usagers utilisant ou ayant utilisé un service de location de vélo proposé par une collectivité.

 

Si vous n’êtes pas utilisateur d’un des services évoqués, n’hésitez pas à relayer le lien à vos connaissances pouvant être usager d’un des services proposés par votre territoire.

 

Le questionnaire est à compléter avant la fin mars 2023.


https://cvip.sphinxonline.net/surveyserver/s/alter/AAVP_EnqueteUsager2022_MAJ/questionnaire.htm?utm_campaign=Newsletter_ADEME_ACTUS_352&utm_source=Connect&utm_medium=email


18 octobre 2022

Autopartage : l’état des lieux en 2022

Après des premières enquêtes en 2012, 2016 et 2019, l’ADEME a publié fin septembre une nouvelle étude sur l’autopartage en France.

Les services d’autopartage proposent le partage de véhicules, loués à l’heure, disponibles 24h/24,7j/7, à travers un service entièrement digitalisé. L’offre d’autopartage a peu évolué entre 2019 et 2022. 

Aujourd’hui, 15 opérateurs proposent près de 11.500 véhicules en autopartage. Des opérateurs présents dans la plupart des territoires denses (100% des métropoles, 83% des communes entre 50.000 et 250.000 habitants). 

La majorité des usagers de l’autopartage en boucle sont des hommes (55.5%) entre 40 et 50 ans. Ils sont pour la plupart actifs (80.9%) et plus diplômés que la moyenne nationale. 73.8% d’entre eux ne possèdent pas de véhicules, contre seuls 29.7% des ménages français. Les usagers des services en free-floating présentent des différences significatives avec ceux des services en boucle. En effet, ils sont plus jeunes, moins diplômés et appartiennent moins à des catégories socioprofessionnelles supérieures. Par ailleurs, ils sont majoritairement non abonnés. Selon l’étude, ces distinctions peuvent notamment s’expliquer par les différences d’offre de service proposée par les opérateurs d’autopartage.

 

Les clients de l’autopartage en boucle ont un besoin ponctuel mais régulier de mobilité avec 2,8 locations par mois, dont 64% pour moins de 4 heures. Lors de leur location, 54% ont parcouru moins de 50 km et 29% entre 50 et 200 km.  Les usagers des services en free-floating effectuent un peu plus de locations (3,1 par mois). Des locations de plus courte durée (65% de moins d’une heure) avec moins de kilométrage (66% de moins de 20 km).

L’étude met en évidence l’effet « déclencheur de multimodalité » de l’autopartage. Et le motif principal d’adhésion à un service d’autopartage en boucle est l’utilisation en complément des transports en commun (33,3%).

Cependant, l’étude démontre qu’à l’échelle nationale, l’impact environnemental à date demeure marginal. Ceci en raison du faible volume (nombre de voitures à disposition, nombre d’utilisateurs actifs) que représentent ces services. La concrétisation d’un réel impact de l’autopartage nécessiterait une multiplication par 100 du volume de services existant. 

https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/5804-enquete-autopartage-2022.html

https://presse.ademe.fr/2022/09/enquete-nationale-autopartage-2022-impact-sur-les-pratiques-de-mobilite-des-francais.html

17 octobre 2022

Voitures électriques : l'avis de l'ADEME

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a publié un nouvel avis concernant la voiture électrique selon lequel ce genre de véhicules a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’une voiture thermique sur l’ensemble de son cycle de vie. Mais attention, pour que la voiture électrique puisse être réellement considérée comme une solution plus vertueuse pour l’environnement, l’Ademe insiste sur le fait qu’elle doit être compacte (de type Peugeot e-208 ou Renault Megane E-Tech) et équipée d’une batterie de moins de 60 kWh (de quoi offrir, actuellement, des autonomies de l’ordre de 300 à 400 km). 

Selon l’Ademe, une voiture électrique peut effectivement être considérée comme écologique si elle reste légère, mais ne doit pas occulter la révolution à faire dans nos déplacements. 

En effet, comme le souligne l’agence, dans le secteur des transports, l’électrification du parc automobile ne peut pas être la seule réponse au défi climatique et à la crise énergétique. Ainsi, si l’on veut réellement avoir un impact sur la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, c’est la place de la voiture dans notre société et nos déplacements qu’il faut repenser. Soit une remise en cause du “tout périphérique” imposant l’usage de la voiture à des millions de Français et la nécessité de réinventer certains modes de vie et de consommation, de sorte à privilégier autant que possible les mobilités douces et actives, de la marche aux transports en commun, en passant par le vélo. Quant au covoiturage et à l’autopartage, ils sont pour l’Ademe une excellente façon de renforcer l’intérêt écologique du véhicule électrique.

 


PDF à télécharger ici ; https://librairie.ademe.fr/cadic/7432/avis-ademe-voitures-electriques-et-bornes-recharges-2022.pdf

Plus d'infos là : https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/5877-avis-de-l-ademe-voitures-electriques-et-bornes-de-recharges.html