29 octobre 2022

Le covoiturage en Normandie

 La DREAL Normandie fait une publication thématique régulière d'un "Observatoire Normand des Déplacements" (l’ONDE). 
En juin le numéro de l'ONDE portait sur les transports collectifs. 
Dans le numéro d'octobre, la DREAL Normandie propose un regard régional sur le covoiturage courte-distance
En juin 2022, en Normandie, ce sont plus de 35 000 passagers qui ont été transportés, notant ainsi une forte progression.

 
La conclusion du rapport est que le covoiturage remplit deux fonctions essentielles : premièrement, il réduit le trafic routier et les émissions polluantes ; deuxièmement il augmente l’offre de mobilité. Il est pertinent pour les trajets en direction des grandes agglomérations, et est aussi une solution pour les territoires peu denses. 
Toutefois le covoiturage courte distance est confronté à des difficultés spécifiques qui avaient jusque-là freiné son développement. Dans cette entreprise, le rôle des AOM est essentiel. En versant une prime au trajet, aux conducteurs comme aux passagers, elles amorcent le déploiement de la pratique. En la matière, les résultats récents sur Rouen semblent démontrer que ce soutien financier, couplé à la mise en place de solutions de covoiturage performantes, permet de développer très sensiblement la pratique.
Par ailleurs, les AOM doivent mettre en œuvre des schémas des aires de covoiturage, qui gagneront sans doute à s’appuyer sur les démarches pré-existantes des gestionnaires de voirie.

https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/le-covoiturage-en-normandie-2022-onde-observatoire-a4946.html

25 octobre 2022

Lutte contre le réchauffement climatique : bilan contrasté après la première année du Klimaticket en Autriche

Il y a un an, en octobre 2021, l’Autriche lançait une réforme emblématique : le Klimaticket, un ticket permettant d’emprunter l’ensemble des transports en commun du pays pour 1 095 euros par an, soit trois euros par jour. Portée par les écologistes qui gouvernent l’Autriche aux côtés des conservateurs, la mesure fête ce mois-ci son premier anniversaire. 


Pour Alexander Kesselring qui travaille à Vienne et vit en Basse-Autriche "Le Klimaticket a conforté mon choix de ne plus prendre l’avion et de voyager uniquement en train, dit-il. Le train est malheureusement plus cher que l'avion mais le Klimaticket rend ce mode de transport plus accessible. Je prends le train bien plus souvent aujourd’hui : avec le Klimaticket, ce n'est pas compliqué, on n’a plus à penser à acheter un billet et en plus, ça donne envie de découvrir de nouveaux lieux dans le le pays."

Quelques 180 000 Klimatickets ont déjà été vendus. Si les ONG saluent cette mesure, ils la jugent insuffisante face à l’ampleur du défi climatique, comme l’explique Johannes Wahlmüller de l’ONG Global 2000 : « La politique autrichienne en matière de transport n'est pas cohérente car dans le même temps, on accroît l'offre destinée au trafic automobile. Le bilan carbone du secteur des transports est mauvais : les émissions ont même augmenté de plus de 4% par rapport à 2020. Ça reste donc un gros problème en Autriche et ce malgré la mise en place du Klimaticket. De nombreuses autres mesures sont nécessaires. » 

D’autant plus que l’Autriche s’est doté d’un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2040, soit dix ans avant l’Union européenne.

 

Quelques sources : 

https://www.la-croix.com/Monde/En-Autriche-Allemagne-succes-Klimaticket-2022-10-12-1201237354

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/lutte-contre-le-rechauffement-climatique-comment-l-allemagne-l-autriche-et-l-espagne-incitent-les-voyageurs-a-opter-pour-le-train_5393926.html

https://www.rfi.fr/fr/europe/20221011-en-autriche-le-klimaticket-f%C3%AAte-son-premier-anniversaire-sur-fond-de-crise-climatique

https://www.klimaticket.at/en/

 

L'ARTM (Montréal) lance une enquête "Perspectives mobilité" pour suivre l'évolution des nouvelles habitudes de déplacement

L'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM - Montréal) et ses partenaires lancent la deuxième édition de l'enquête Perspectives mobilité. Ce coup de sonde permettra à la fois de suivre l'évolution des nouvelles habitudes de déplacement dans la région métropolitaine de Montréal et d'actualiser la méthodologie des grandes enquêtes de mobilité en vue de la réalisation de l'enquête Origine-Destination en 2023.

Point sympathique de la démarche ; plusieurs prix de 100 $ à 500 $ seront tirés au hasard parmi les répondants.

« Nous constatons d'importants changements dans les besoins de mobilité. [...]. Les données alimenteront l'ensemble des acteurs de la mobilité et de l'aménagement du territoire », a déclaré Ludwig Desjardins, directeur exécutif, Modélisation, organisation et développement des réseaux à l'ARTM.

Les ménages sélectionnés aléatoirement pour répondre au questionnaire en ligne seront sollicités par la poste ainsi que dans une campagne de porte-à-porte. Grands générateurs de déplacements, les employeurs de la région métropolitaine de Montréal sont fortement invités à participer

Point intéressant, misant Enquête et Plan de déplacement entreprise ; lorsque l'enquête sera terminée, les organisations ayant récolté 20 questionnaires complétés ou plus pourront obtenir un rapport personnalisé et anonymisé sur les habitudes de déplacement de leurs employés, en plus de recommandations pour mettre en place des mesures favorisant la mobilité durable.   

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/l-artm-lance-l-enquete-pilote-perspectives-mobilite-pour-suivre-l-evolution-des-nouvelles-habitudes-de-deplacement-884474522.html

24 octobre 2022

Les Résultats de l’Enquête Mobilité Certifiée CEREMA 2019-2020 de la Métropole Aix-Marseille Provence

L'agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (l'AGAM) a publié ce mois-ci son analyse de la mobilité avant et après le premier confinement.

Il apparaît que la mobilité de septembre 2020 est assez similaire à celle de la période hiver 2019 / printemps 2020. Le nombre, la durée ou la distance sont un peu plus faibles. Des effets de report modal sont identifiables, mais assez limités (moins d’un point).

Le télétravail a plus que doublé entre avril et septembre 2020 : +7 points de pratiquants réguliers, +9 points d’occasionnels. Cette évolution est concentrée sur les cadres. Mais les effets sur les déplacements sont assez restreints car seulement 5% des jours « ouvrés » sont télétravaillés. Les jours de télétravail, le nombre de déplacement diminue d’environ 20% et la durée ou la distance de 50 à 70%. La marche-à-pied est la principale bénéficiaire du télétravail, mais sans totalement supplanter l’usage de la voiture.

En combinant ces différents effets, le doublement du nombre de télétravailleurs a permis de diminuer de 1 à 2% les flux automobiles de la Métropole Aix-Marseille-Provence.

 

PDF à télécharger ici : https://www.agam.org/wp-content/uploads/2022/10/Note-EMC2-COVID-et-teletravail-v3.pdf 

Plus d'infos là :  https://www.agam.org/confinement-covid-mobilite-metropole/


21 octobre 2022

Hausse de la pratique du vélo dans l’agglomération toulousaine

L'Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse a publié le mois dernier la deuxième édition de l’observatoire des mobilités cyclables et met en évidence un développement des pratiques et des infrastructures dédiées au vélo dans l’agglomération toulousaine.

Plus d’aménagements dédiés au vélo et une pratique en augmentation. Voilà en substance la tendance, à la hausse, exprimée par la deuxième édition de l’observatoire des mobilités cyclables réalisé par l’AUAT en partenariat avec Tisséo Collectivités.

Dans la lignée des résultats partagés en 2021, l’édition 2022 réalise un tour d’horizon de la mise en œuvre la politique cyclable dans le périmètre de l’agglomération toulousaine. Sur la base des données transmises par les collectivités du territoire, l’observatoire recense une l’augmentation des infrastructures dédiées au vélo, lequel est passé de 1 348 km à 1 686 km de 2020 à 2021.


https://www.aua-toulouse.org/hausse-de-la-pratique-du-velo-dans-lagglomeration-toulousaine/

20 octobre 2022

Transport, mauvais élève des émissions de CO2

Le Citepa est un centre d’expertise des inventaires d’émissions de polluants et de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il réalise les inventaires d’émissions pour la France à la demande du Ministère de la transition écologique et solidaire. C'est une association sans but lucratif, indépendante, réunissant des experts rigoureux, impartiaux, impliqués dans la protection de l’environnement et prônant le dialogue et le partage de connaissances.

Le Citepa analyse les émissions de polluants et de gaz à effet de serre secteur par secteur. La méthodologie est expliquée ici. Leurs travaux sont repris par le

Pour le secteur du transport tout est inclus ; Voitures diesel, essence, GPL, GNV, électriques, véhicules utilitaires légers, poids lourds, deux roues, Transport ferroviaire, Transport fluvial de marchandises, Transport maritime, transport aérien … 

En synthèse si l'on compare les émissions de GES (en équivalent CO2) pour les premiers semestres de ces dernières années:

  • 1er semestre 2019 : 62 millions de tonnes
  • 1er semestre 2020 : 50,8 millions de tonnes (confinement du au
  • 1er semestre 2021 : 58,6 millions de tonnes (confinement du au )
  • 1er semestre 2022 : 62 millions de tonne, soit exactement les émissions de 2019. 

Ces chiffres d’émissions mensuelles restent des indicateurs et des estimations provisoires. Il est nécessaire d’attendre la publication de l’inventaire national annuel pour disposer de chiffres plus consolidés.  A suivre donc.

 https://www.citepa.org/fr/barometre/

 

19 octobre 2022

L'enquête mobilité du Grand Genève

Lancée depuis le 5 septembre, elle vise à mieux comprendre les habitudes de mobilité entre la Haute-Savoie, l’Ain et les cantons de Vaud et de Genève.


Cette première phase, celle du questionnaire en ligne se termine ce vendredi. La seconde aura pour objectif de recueillir les données précises sur les déplacements des usagers des transports publics.

Les résultats seront publiés au 1er semestre 2023, avec pour objectif, entre autres, d’optimiser les horaires ou faciliter les correspondances. Nous y reviendrons ...

Toutes les infos sur www.enquete-tp.ch



18 octobre 2022

Autopartage : l’état des lieux en 2022

Après des premières enquêtes en 2012, 2016 et 2019, l’ADEME a publié fin septembre une nouvelle étude sur l’autopartage en France.

Les services d’autopartage proposent le partage de véhicules, loués à l’heure, disponibles 24h/24,7j/7, à travers un service entièrement digitalisé. L’offre d’autopartage a peu évolué entre 2019 et 2022. 

Aujourd’hui, 15 opérateurs proposent près de 11.500 véhicules en autopartage. Des opérateurs présents dans la plupart des territoires denses (100% des métropoles, 83% des communes entre 50.000 et 250.000 habitants). 

La majorité des usagers de l’autopartage en boucle sont des hommes (55.5%) entre 40 et 50 ans. Ils sont pour la plupart actifs (80.9%) et plus diplômés que la moyenne nationale. 73.8% d’entre eux ne possèdent pas de véhicules, contre seuls 29.7% des ménages français. Les usagers des services en free-floating présentent des différences significatives avec ceux des services en boucle. En effet, ils sont plus jeunes, moins diplômés et appartiennent moins à des catégories socioprofessionnelles supérieures. Par ailleurs, ils sont majoritairement non abonnés. Selon l’étude, ces distinctions peuvent notamment s’expliquer par les différences d’offre de service proposée par les opérateurs d’autopartage.

 

Les clients de l’autopartage en boucle ont un besoin ponctuel mais régulier de mobilité avec 2,8 locations par mois, dont 64% pour moins de 4 heures. Lors de leur location, 54% ont parcouru moins de 50 km et 29% entre 50 et 200 km.  Les usagers des services en free-floating effectuent un peu plus de locations (3,1 par mois). Des locations de plus courte durée (65% de moins d’une heure) avec moins de kilométrage (66% de moins de 20 km).

L’étude met en évidence l’effet « déclencheur de multimodalité » de l’autopartage. Et le motif principal d’adhésion à un service d’autopartage en boucle est l’utilisation en complément des transports en commun (33,3%).

Cependant, l’étude démontre qu’à l’échelle nationale, l’impact environnemental à date demeure marginal. Ceci en raison du faible volume (nombre de voitures à disposition, nombre d’utilisateurs actifs) que représentent ces services. La concrétisation d’un réel impact de l’autopartage nécessiterait une multiplication par 100 du volume de services existant. 

https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/5804-enquete-autopartage-2022.html

https://presse.ademe.fr/2022/09/enquete-nationale-autopartage-2022-impact-sur-les-pratiques-de-mobilite-des-francais.html

17 octobre 2022

Voitures électriques : l'avis de l'ADEME

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a publié un nouvel avis concernant la voiture électrique selon lequel ce genre de véhicules a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d’une voiture thermique sur l’ensemble de son cycle de vie. Mais attention, pour que la voiture électrique puisse être réellement considérée comme une solution plus vertueuse pour l’environnement, l’Ademe insiste sur le fait qu’elle doit être compacte (de type Peugeot e-208 ou Renault Megane E-Tech) et équipée d’une batterie de moins de 60 kWh (de quoi offrir, actuellement, des autonomies de l’ordre de 300 à 400 km). 

Selon l’Ademe, une voiture électrique peut effectivement être considérée comme écologique si elle reste légère, mais ne doit pas occulter la révolution à faire dans nos déplacements. 

En effet, comme le souligne l’agence, dans le secteur des transports, l’électrification du parc automobile ne peut pas être la seule réponse au défi climatique et à la crise énergétique. Ainsi, si l’on veut réellement avoir un impact sur la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, c’est la place de la voiture dans notre société et nos déplacements qu’il faut repenser. Soit une remise en cause du “tout périphérique” imposant l’usage de la voiture à des millions de Français et la nécessité de réinventer certains modes de vie et de consommation, de sorte à privilégier autant que possible les mobilités douces et actives, de la marche aux transports en commun, en passant par le vélo. Quant au covoiturage et à l’autopartage, ils sont pour l’Ademe une excellente façon de renforcer l’intérêt écologique du véhicule électrique.

 


PDF à télécharger ici ; https://librairie.ademe.fr/cadic/7432/avis-ademe-voitures-electriques-et-bornes-recharges-2022.pdf

Plus d'infos là : https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/5877-avis-de-l-ademe-voitures-electriques-et-bornes-de-recharges.html

 

 

15 octobre 2022

Edition 2022 de l'observatoire de la mobilité lausannoise

L'Observatoire de la mobilité de Lausanne est un catalogue d’indicateurs qui explique les enjeux de la mobilité sur le territoire communal grâce à une large palette de données touchant à la fois les thèmes socio-économiques, l’offre et la demande des différents modes de déplacements, le stationnement, la sécurité. Des projets contribuant à une mobilité durable sont également présentés.

Par exemple l'évolution du trafic automobile :

 

Ou encore l'évolution du trafic dans le transports en commun :



Plus d'infos ici:  https://www.lausanne.ch/officiel/administration/finances-et-mobilite/mobilite-et-amenagements-publics/publications/observatoire-mobilite.html


10 octobre 2022

« Les chiffres clés de la mobilité » de l'Union Routière de France

Pour mieux cerner les enjeux de la mobilité, il est indispensable d'en connaître les chiffres clés !

Avec cette vidéo, l'Union Routière de France (URF) présente ses dernières données statistiques relatives à l'économie des mobilités en France et en Europe.

Découvrez en deux minutes un condensé de données essentielles issues de sources de référence, françaises ou internationales.

 

https://www.unionroutiere.fr/actualite/video-chiffres-cles-de-mobilite-2/

09 octobre 2022

Le baromètre 2022 de l’Arval Mobility Observatory

Chaque année, l’Arval Mobility Observatory (AMO) réalise une étude de grande ampleur afin de mesurer, d’analyser et d’anticiper les évolutions des flottes et de la mobilité au sein des entreprises. En 2022, cette enquête a été réalisée avec l’institut IPSOS dans 20 pays et auprès de 5 896 entreprises en Europe (dont 300 en France).

La crise a modifié les habitudes déplacement en entreprise et a notamment installé le recours au télétravail de façon durable, ce qui aurait pu laisser présager une diminution du nombre de véhicules au sein des flottes. Le baromètre 2022 de l’AMO constate qu’il n’en est rien, moins d’une entreprise sur 5 envisage des changements dans ce sens.

Ce qui émerge en revanche, c’est une revue des politiques de mobilité avec de nouvelles solutions telles que l’optimisation des véhicules avec l’autopartage, et la mise à disposition à l’ensemble des collaborateurs (plus uniquement ceux éligibles à un véhicule de fonction) de solutions de mobilité alternatives : vélo, scooter, trottinette, etc.

Extrait concernant les mobilités alternatives (vélo, autopartage, covoiturage, transports en commun...):


https://www.mobility-observatory.arval.fr/

https://www.arval.fr/qui-sommes-nous/l-arval-mobility-observatory-publie-son-barometre-2022-des-flottes-et-de-la-mobilite

 

Pouvoir d’achat, transition écologique, praticité… « Les Français veulent davantage de transports publics »

 « Les transports publics répondent à deux préoccupations actuelles majeures des citoyens : le pouvoir d’achat et la transition écologique », explique Marie-Ange Debon, la présidente de l’Union des Transports Publics (UTP) et ferroviaires.

 


Selon les résultats annuels de l’Observatoire de la mobilité de l'UTP, dévoilés par le JDD, 93 % des personnes interrogées estiment nécessaire de développer les transports publics. Un résultat qui réjouit Marie-Ange Debon, la présidente de l’Union des transports publics urbains et ferroviaires.  

https://www.lejdd.fr/Societe/pouvoir-dachat-transition-ecologique-praticite-les-francais-veulent-davantage-de-transports-publics-4138056

https://www.apvf.asso.fr/2022/09/08/3-questions-a-marie-ange-debon-presidente-du-directoire-de-keolis/

 

L'immobilier de bureau s'adapte à l'engouement des salariés pour le vélo

En Ile-de-France, l'Observatoire de la mobilité comptabilise près de 40 millions de déplacements par jour tous modes de transport confondus. Et 72% sont des trajets de moins de 10 kilomètres. 
 

C’est parmi cette catégorie que les mobilités douces ont le vent en poupe, accompagnées par les pouvoirs publics et notamment le dernier « plan vélo » de 250 millions d’euros présenté par le Gouvernement. Avec des conséquences prégnantes sur les entreprises. « Avec la crise sanitaire, le bien-être des employés est devenu une préoccupation majeure des entreprises, soucieuses de faire revenir les salariés au bureau alors que le télétravail est désormais ancré dans les organisations. Elles sont aussi plus attentives à la façon dont leurs collaborateurs se rendent sur leur lieu de travail », analyse David Bourla, Directeur des Etudes chez Knight Frank France., auteur d'une étude sur l'immobilier de bureau et les mobilités douces. Pour une large majorité d’investisseurs, les solutions dédiées aux mobilités douces deviennent un critère important dans leurs nouveaux projets.