Le CEREMA est très prolifique, c'est pour cette raison que j'en parle beaucoup.
En septembre dernier le CEREMA a publié un ouvrage très riche (260 pages) retraçant l'évolution des dix dernières années en matière de mobilités urbaines: quelles évolutions? Quelles tendances? Quelle mobilité selon le profil des personnes? Comment mieux saisir les déplacements sur un territoire?
Entre autre, ce document fait ressortir que pour observer la mobilité, il faut des données. On peut obtenir ces données soit de manière intégrée au service (station de comptage, volume de vente de titres de transport...), soit en réalisant une collecte spécifique (enquête) ou encore de manière indirecte (usage de données tierces comme celles de la téléphonie mobile). Ces trois familles de données ont subi des évolutions plus ou moins importantes sur la période considérée.
- Les données intégrées au service sont de plus en plus jalousement conservées par les opérateurs qui les produisent. Le besoin d'une régulation dans la production et la diffusion de données de transport et de mobilité est de plus en plus fort.
- Les collectes spécifiques ont dû s'adapter à un contexte plus compliqué économiquement par exemple avec les EMC2.
- Les données utilisées indirectement ont vu leurs sources se développer aussi rapidement que la société s'est numérisée avec notamment des capteurs divers et variés.
Toutes ces évolutions se font de plus dans un contexte où les règles concernant la protection des données personnelles se sont renforcées au niveau européen, limitant les croisements et les mises en relation dans le but de protéger la vie privée de chacun.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Saisissez votre commentaire :